Carlos Ghosn, qui avait été libéré sous caution il y a quelques mois, a pris la fuite dimanche 29 décembre 2019.

L’homme d’affaires Franco-Libanais, faisait l’objet d’une enquête concernant des malversations financières lorsqu’il était PDG de Nissan.

Selon les dernières informations, une société privée est à l’origine de sa fuite vers le Liban. Elle lui aurait entre autres, permis d’échapper à la surveillance étroite des autorités japonaises.

« Il s’agit d’une opération très professionnelle, du début à la fin », a déclaré une des sources de Reuters précisant que le pilote de l’appareil qui l’a acheminé ignorait sa présence à bord.

 

Assigné à résidence depuis le mois d’avril dans une banlieue située à Tokyo, l’ancien patron de Renault-Nissan est parvenu à quitter l’archipel japonais et à rejoindre le Liban, pays dont il détient la nationalité et qui n’a aucune convention d’extradition avec le Japon.

Toujours selon une des sources de Reuters, Carlos Ghosn a été reçu dès son arrivée au Liban par le président Michel Aoun qui l’a chaleureusement accueilli dans sa résidence officielle.

Dans un bref communiqué rendu public mardi, Ghosn a justifié sa fuite par le traitement qui lui était réservé par la justice japonaise.

C’est un sentiment de sidération qui domine d’ailleurs au Japon, dans les rangs de l’équipe d’avocats qui le défendait et cette fuite pourrait, selon plusieurs spécialistes, avoir des répercussions sur le système judiciaire du pays.